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Le blasphème passible de la peine de mort

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[image:1,l]À 46 voix contre 4, les parlementaires de l’émirat du Koweït ont décidé majoritairement que toute personne portant « atteinte à Dieu, au Prophète et à ses épouses » s’expose à la peine capitale. Qu’importe la forme du blasphème, qu’il soit « verbal, par écrit, sous forme de dessins ou tout autres moyens d’expressions ». 

Un vote placé « sous le signe de tensions confessionnelles », comme le note le quotidien libéral Al-Jarida. Au Koweit, cela fait des mois que les relations entre sunnites et chiites sont tendues.

La justice n’en finit plus d’emprisonner des activistes en raison des nombreux « post » sur Twitter, des commentaires jugés offensants à l’égard de l’une ou l’autre des communautés.

Le dernier activiste incarcéré, Hamad al-Naqi, est toujours dans l’attente de son procès. S’il venait à se tenir après la promulgation de la loi, qui doit encore être examinée en deuxième lecture, Hamad al-Naqi pourrait être le premier koweitien à être condamné à mort, parce qu’il a osé s’en prendre au prophète Mahomet

 
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