Site icon La Revue Internationale

Pas de prison pour le premier ministre pakistanais Yousuf Gilani

3465973704_ac4c6b1b20_z.jpg3465973704_ac4c6b1b20_z.jpg

[image:1,l]

Un verdict attendu

La Cour Suprême du Pakistan a rendu son verdict dans l’affaire impliquant le Premier ministre Yousuf Raza Gilani. Le politicien a été déclaré coupable, mais n’a pas été inculpé. Une décision attendue, qui vient clore l’enquête pour corruption dont il a fait l’objet, dans une affaire opposant les loyalistes de Yousuf Gilani aux détracteurs du gouvernement.

Le verdict pourrait aider à apaiser une situation politique en pleine ébullition à Islamabad, où la lutte de différentes factions contre le pouvoir complique davantage les relations entre les États-Unis et le Pakistan, rapporte le Washington Post.

Des relations américano-pakistanaises confuses

Des relations sous tension entre les deux pays, notamment sur des questions comme la surveillance des drones américains ou le meurtre de 24 soldats pakistanais, en novembre 2011 dernier. Le fait que le Pakistan n’ait pas été prévenu du raid destiné à la capture d’Oussama Ben Laden n’a pas arrangé les choses.
Autant d’événements qui conduisent à une confusion sur le statut des relations américano-pakistanaises. Mais étant donné que Yousuf Gilani est le plus ancien Premier ministre en place, la décision de le maintenir en poste est vue comme un signe de stabilité, explique le Washington Post.
[image:2,l]

Une mauvaise publicité pour Yousuf Gilani

La décision prévoit des motifs d’appels pour l’éviction de Yousuf Gilani. Mais avec des élections prévues plus tard cette année, les chances de son licenciement sont minimes.
Le Premier ministre est soupçonné d’avoir touché des pots-de-vin et blanchie de l’argent, avec l’aide d’une banque suisse, après une affaire politique qui remonte à 2009. Il aurait pu être démis de ses fonctions et emprisonné 6 mois, explique ABC News.

Cependant, malgré sa libération et le soutien de ses sympathisants, le puissant homme politique se trouve dans une situation inconfortable.

Le Washington Post a par ailleurs souligné, avec ironie, une déclaration de  Yousuf Raza Gilani adressée à une télévision locale. Ce dernier annonçait « qu’il espérait l’accomplissement de toutes les exigences de la justice, ainsi que le respect de la loi et de la Constitution ».

Adaptation Henri Lahera pour JOL Press

Quitter la version mobile