Site icon La Revue Internationale

L’économie chinoise touchée par la crise en Europe

beijing.jpgbeijing.jpg

[image:1,l]Les dirigeants chinois – en pleine transition politique – devraient se préoccuper un peu moins de politique et se concentrer davantage sur l’économie. La croissance des exportations chinoises a atteint 4,9% en avril, contre 8,9% en mars. Rien de surprenant puisque le marché chinois entretient des liens commerciaux étroits avec l’Europe, souffrant actuellement d’une grave récession économique. C’est en effet difficile pour la Chine de vendre aux Européens qui n’ont plus d’argent à dépenser.

L’inquiétant chiffre des importations

Mais le chiffre le plus troublant reste celui des importations chinoises qui affiche une augmentation de seulement 0,3% sur un an alors que les analystes prévoyaient une croissance de plus de 11%. C’est le chiffre le plus bas depuis octobre 2009, paroxysme de la crise économique mondiale.

Alistair Thornton, économiste chez IHS Global Insight basé à Pékin rappelle que « la situation économique n’est pas particulièrement propice à une augmentation des exportations ». En revanche, c’est le chiffre des importations qui est selon lui « inattendu et préoccupant ». Cela fait « ressortir une faiblesse réelle de l’économie nationale chinoise et montre que le pays n’a pas encore emprunté le tournant d’une reprise durable ».

Une analyse développée et pertinente du New York Times, parue jeudi 10 mai, montre que la demande chinoise en fersemi-conducteurs et autres biens décline.

Des conséquences sur l’ensemble de la planète

En tant que deuxième plus grande puissance économique au monde après les États-Unis, la situation actuelle en Chine affecte une grande partie de la planète. Non seulement les pays d’Asie voisins qui entretiennent des liens économiques étroits avec la Chine, mais aussi l’Australie ou encore d’autres pays, riches en ressources naturelles, qui dépendent de la demande chinoise en pétrole et minéraux.

La situation en Chine se répercute également sur les milliers d’entreprises aux États-Unis et risque de nuire aux relations économiques et politiques, de plus en plus complexes, entre Pékin et Washington.

Global Post/ Adaptation Louise Michel D.- JOL Press

Quitter la version mobile