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Les grands de ce monde accueillent François Hollande

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Du côté allemand, la chancelière Angela Merkel a tendu la main au nouveau président français, et l’a invité à Berlin. Guido Westerwelle, le ministre des Affaires étrangères allemand a souligné l’importance de travailler « à un pacte de croissance ».
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Le président des États-Unis Barack Obama a félicité François Hollande pour son élection. Il l’a également convié à la Maison Blanche pour une rencontre bilatérale, avant les sommets de l’OTAN et du G8. L’occasion de collaborer sur quelques dossiers sensibles concernant l’économie et la sécurité.
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Le Premier ministre socialiste belge, Elio di Rupo fut le premier à réagir à l’investiture de François Hollande, peu après 20 heures. Il a déclaré qu’il « se réjouissait de travailler avec François Hollande et les autres chefs d’État et de gouvernement européens à la concrétisation d’un plan de croissance et de création d’emplois ».

Le Premier ministre britannique, David Cameron a contacté François Hollande pour le complimenter. Il s’est déclaré « impatient de coopérer étroitement avec le nouveau président et de construire une relation très proche, qui existe déjà entre les deux pays ». Les deux hommes s’opposent en effet sur la façon de répondre à la crise de la dette.

Côté italien, le chef du gouvernement italien Mario Monti a émis le désir de « collaborer étroitement avec la France, en particulier dans un cadre européen ». L’objectif, « une union toujours plus efficace et orientée vers la croissance ».

Le chef du gouvernement conservateur espagnol, Mariano Rajoy s’est montré un peu moins enthousiaste. Lors d’un entretien à la radio privée, Onda Cero, ce dernier a simplement indiqué : « Monsieur Hollande a gagné et mon obligation est de m’entendre avec lui et d’essayer de faire des choses conjointement, pour le bénéfice de l’Espagne, de la France et de l’Europe »
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Le Maghreb n’est pas en reste puisque les chefs d’États de l’Algérie, du Maroc et de la Tunisie ont tous tenu à féliciter le nouveau président français. Le roi du Maroc, Mohammed VI, lui a souhaité un « plein succès dans sa noble mission au service du peuple français ami ». Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a, de son côté, assuré à François Hollande de sa « disponibilité à œuvrer main dans la main, en faveur d’une coopération algéro-française ». Mustapha Ben Jaafar, le président de l’Assemblée Constituante tunisienne a souligné qu’il « fondait de grands espoirs dans le renforcement de ses relations avec la France ».
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Les pays d’Amérique latine ont également manifesté leur soutien. Dilma Roussef, présidente du Brésil a salué ses propositions « pour lutter contre la crise européenne ». Le chef d’État vénézuélien Hugo Chavez, leader de la gauche radicale a félicité François Hollande pour sa « nette victoire ». Le président colombien Juan Manuel Santos « espère que les relations entre les deux pays se poursuivront sur la bonne voie ».
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Premiers retours du côté africain. Le dirigeant sud-africain Jacob Zuma voit dans l’élection de François Hhollande « une occasion de consolider les relations entre les deux pays ». Le chef d’État congolais Ali Bongo Ondimba appelle le nouveau président « à un raffermissement du partenariat stratégique ».
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Le porte-parole du gouvernement japonais, Osamu Fujimura, a félicité François Hollande, en rappelant que la crise en Europe n’était pas terminée« Les développements de l’économie européenne affectent de façon importante notre économie », a-t-il déclaré, ajoutant : « Nous allons suivre de près les débats en Europe à propos des politiques du président élu ».

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a fait savoir qu’il s’attendait à « des changements dans les relations turco-françaises ». Il a également ajouté qu’il espérait que « les messages populistes exprimés dans la campagne ne se reflètent pas dans la pratique, en politique ». En évoquant la défaite de Nicolas Sarkozy, avec qui les relations s’étaient tendues sur la question de l’entrée dans l’Union européenne, Recep Tayyip Erdogan a ironisé : « M. Sarkozy avait promis de ne plus continuer en politique. Il n’a plus d’autres choix. Il partira sans doute en vacances… »

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