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Londres en état d’alerte maximale

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Le Royaume-Uni ne ménage pas ses moyens pour accueillir les Jeux Olympiques d’été. Près de 80 jours avant la cérémonie d’ouverture des Jeux, les autorités mettent en place un plan de sécurité d’une rare ampleur.

Plus de 40 000 personnes réquisitionnées pour la sécurité du pays

Toute l’armée du pays est mobilisée afin de garantir la sécurité autour des infrastructures des Jeux. L’alerte est sonnée et la menace à « haut risque » est déclarée en raison de l’engagement du Royaume-Uni dans les guerres en Afghanistan et en Irak.

Pour assurer sa sécurité, le Royaume-Uni a doublé son budget sécurité depuis le début de l’année. Celui-ci est désormais de 664 millions d’euros pour permettre la mobilisation de 13 500 militaires, 12 000 policiers, 13 200 vigiles, 3 000 bénévoles ainsi que plusieurs avions de combat, deux bâtiments de la marine dont un porte-hélicoptère et de nombreux missiles sol-air.

Huit jours d’entraînement intensif pour l’armée britannique

Désormais, l’heure est à l’entraînement et au test de l’ensemble du dispositif. Du 2 au 10 mai, les forces armées britanniques seront à l’épreuve du feu dans la reconstitution des scénarios catastrophes des J.O. entre Londres, qui accueillera la majorité des épreuves et le secteur de Weymouth, au sud-ouest de l’Angleterre, où se dérouleront les épreuves de voile.

Ces exercices visent à « pousser les hommes et les équipements dans leurs limites pour nous assurer que nous sommes prêts à faire face à ce défi. » justifie le ministre de la Défense, Philip Hammond dans un communiqué. « Cela permettra aussi de rassurer les Britanniques sur le fait que tout est entrepris pour assurer la sécurité des Jeux ».

Londres en alerte rouge

Londres sera comme en état de siège. Au milieu de la Tamise, un porte-hélicoptère flottera, une équipe à son bord prête à agir à la moindre alerte.

Un quartier de l’Est de Londres, Bow, a également été réquisitionné pour accueillir les missiles sol-air destinés à protéger la ville, ceux-ci seront entreposés dans un château d’eau désaffecté, au milieu des habitations. 

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