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Un phénomène inquiétant
Ce n’est pas nouveau, le continent Nord-américain est en proie à une obésité de plus en plus importante. Michelle Obama en a même fait l’un de ses principaux combats. Aujourd’hui, on estime que 35% des adultes sont obèses aux Etats-Unis. La FDA, qui est l’Agence américaine des médicaments vient d’annoncer la validation de commercialisation du Lorcaserin (dont le nom commercial est Belviq). Le médicament s’adresse aux adultes obèses, qui souffrent d’au moins une maladie en relation avec leur surpoids, majoritairement l’hypertension et le diabète.<!–jolstore–>
Petit bémol, un comité d’experts avait refusé cette commercialisation il y a deux ans ( le médicament portait alors un autre nom ). Un refus qui s’expliquait par l’augmentation de cancer du sein sur les animaux traités.
Une perte de poids réelle, mais négligeable ?
Il est cependant indiqué que suivre ce traitement de manière sérieuse, en le combinant avec un changement de régime alimentaire (moins de nourriture, aliments plus sains) pourrait apporter de réels bénéfices pour la santé des personnes obèses. «L’approbation de ce traitement, utilisé de façon responsable et combiné à un régime alimentaire et à un mode de vie sains, offre une option de traitement aux Américains qui sont obèses ou en surpoids et souffrant d’au moins une pathologie liée à leur excès de poids» explique le Docteur Janet WoodStock, qui dirige le Centre d’évaluation des médicaments de la FDA.
La comparaison avec un placebo a montré une perte de poids moyenne allant de 3% à 3,7 %. L’étude a été menée sur 8000 patients pendant une année. Un chiffre qui ne représente pourtant pas une perte immense. Les effets secondaires communément signalés sont des maux de tête, des nausées et une augmentation de la fatigue. De quoi réfléchir avant de se lancer dans le traitement. Et en tout état de cause d’interdire toute prise hors du cadre sanitaire strictement défini.