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Moshe Silman: une immolation pour plus de justice sociale

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« Le peuple demande la justice sociale »

8000 personnes ont défilé dans les rues de Tel-Aviv pour marquer l’anniversaire d’un mouvement social qui avait agité l’Israël il y a un an. Les manifestants ont scandé les slogan « Le peuple demande la justice sociale »utilisé lors du mouvement de l’été 2011, et ont réclamé la démission du chef du gouvernement Benyamin Netanyahou.

Dans une lettre lue à haute voix avant qu’il ne s’asperge de liquide inflammable puis s’immole par le feu, Moshe Silman a accusé le Premier ministre et le gouvernement israélien de l’avoir « volé et m’a laissé sans rien ».

« J’accuse Israël, Benjamin Netanyahu et Youval Steinitz (le ministre des Finances) pour l’humiliation constante que les citoyens d’Israël doivent endurer quotidiennement. Ils prennent aux pauvres pour donner aux riches », a déclaré Moshe Silman dans sa lettre.

« Une tragédie personnelle »

Le ministre Benjamin Netanyahu s’est exprimé sur l’acte de contestation de Moshe Silman : « Je souhaite à Moshe Silman un rétablissement complet, c’est une grande tragédie personnelle ».

Moshe Silman, toujours dans le coma, souffre de graves brûlures.  Les médecins ont annoncé que l’homme avait « peu de chances » de survivre. 

L’immolation, un « suicide héroïque »

L’immolation, considérée comme un « suicide héroïque » par certains, a été l’élément déclencheur de la Révolution du Jasmin en Tunisie. Le 17 décembre 2010, Mohamed Bouazizi qui s’est immolé par le feu est devenu le symbole de la révolution tunisienne.

Les manifestants ont ensuite lu à haute voix la lettre de Moshe Silman, par solidarité.

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