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La bataille d’Alep côté insurgés

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Un combattant de l’Armée syrienne libre communique par radio sur la 10ème rue, le 31 juillet. Cette artère du quartier de Saladin, le bastion des rebelles à Alep – dont près de 200 000 habitants ont fui les combats et les exactions des deux camps – constitue la ligne de front principale de la bataille. L’armée tente de la percer depuis le 8 août au matin. Selon les sources gouvernementales, ce serait déjà fait.

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Un rebelle se prépare au combat dans la cage d’escalier d’un immeuble de Saladin, le 31 juillet. La plupart des combats les plus féroces se sont déroulés dans ce quartier rétif.

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Des combattants de l’ASL tentent d’abattre un sniper ennemi à Saladin, le 31 juillet. Les habitants de Saladin ont pratiquement déserté le quartier, au grand dam des rebelles, qui comptaient sur une insurrection populaire. Ces derniers, munis simplement de vieux lance-roquettes RPG-7 complétement dépassés, de bombes artisanales et de fusils d’assaut AK-47, peinent à soutenir la puissance de feu imposée par les loyalistes, militaires ou miliciens.

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Des soldats de la Brigade Tawhid, la principale composante de l’ASL à Saladin, réputée proche des milieux salafistes, tentent de se mettre en position de tir, le 31 juillet. De l’autre côté de la rue, c’est une unité de l’armée qui est visée. Les combats ont commencé il y a deux semaines à Alep, la capitale économique du pays, et sont désormais plus intense que jamais avec la grande offensive entamée par l’armée le 8 août au matin.

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Un combattant rebelle a été blessé sur la 10ème rue par les éclats d’un obus tiré par un char adverse, le 31 juillet. 

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Les blessés insurgés sont traités dans une ancienne école, transformée à la fois en hôpital de campagne et en centre de commandement. La photo a été prise un 31 juillet. Depuis, l’armée aurait attaqué et détruit ce centre névralgique de la rébellion.

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Photo brûlée du président syrien, Bachar al-Assad, sur le sol de la station de police d’Al Ansari, dans le quartier de Sikari.

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Un homme marche avec ses deux enfants le 1er août dans les décombres d’une rue de Saladin, bombardée lourdement par l’armée. Les civils qui restent dans le quartier sont confrontés aux bombardements de l’aviation, de l’artillerie et des unités blindées loyalistes. Mais également aux exactions et aux représailles des belligérants des deux bords.

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