Site icon La Revue Internationale

Jean-Louis Borloo annonce la création de l’Union des démocrates et indépendants

[image:1,l]

Un nouveau parti politique est né. Mercredi 19 septembre, à l’occasion des journées parlementaires organisées à Paris, l’ancien ministre Jean-Louis Borloo, qui avait laissé entendre depuis la création de son groupe centriste à l’Assemblée nationale qu’une nouvelle formation pourrait naître, a finalement annoncé, mardi 18 septembre, la création de l’Union des démocrates et indépendants, qui sera mieux connue sous le sigle UDI.

« La refondation d’une famille »

Le mouvement, qui regroupe des personnalités de sensibilités centriste, radicale, divers droite a, d’ores et déjà, décidé de présenter des candidats aux élections municipales de 2014 ainsi qu’aux prochaines élections européennes.

Le 21 octobre, la présentation officielle du nouveau parti se déroulera au Palais de la Mutualité à l’occasion d’un grand meeting où devraient être présentes les 200 personnalités politiques qui ont déjà signé le pacte fondateur du mouvement.

« Il s’agit d’un jour important, pour ne pas dire historique », a scandé Jean-Louis Borloo, affirmant, que ce jour marquait « la refondation d’une famille ».

« Depuis quinze ans, notre famille n’a pas rempli son devoir au service de notre pays, elle l’a payé. Oui, nous nous sommes dispersés », a ajouté le président du parti radical valoisien.

Pas de place pour François Bayrou

La formation de l’UDI, qui ressuscite un UDF disparu, annonce également l’écartement définitif du MoDem de François Bayrou. Largement affecté par l’élection présidentielle et les dernières élections législatives, François Bayrou ne pourra pas prendre part à cette coalition centriste.

Bien que la double appartenance des membres de l’UDI soit permise, Jean-Louis Borloo a affirmé que la vocation de l’UDI serait de collaborer avec l’UMP. Impossible, donc, pour François Bayrou de s’engager, puisque ce dernier avait appelé, lors de l’élection présidentielle, à voter, au second tour pour François Hollande.

Quitter la version mobile