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L’ambassadeur américain et trois diplomates tués à Benghazi

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Christopher Stevens, ambassadeur des États-Unis en Libye, a été tué, dans la nuit de mardi 11 à mercredi 12 septembre, au cours des violences qui ont suivi la sortie du film « Innocence of Muslims ».

L’ambassadeur et trois membres du consulat de Benghazi tués par les émeutiers

Alors que, plus tôt dans la matinée, les autorités avaient fait état de la mort d’un membre du consulat américain de Benghazi, un haut responsable du ministère de l’Intérieur a affirmé, plus tard dans la journée, que quatre personnes, dont l’ambassadeur des États-Unis en Libye, étaient morts au cours de l’attaque du consulat. L’information a par la suite été confirmée par la Maison Blanche.

Les vagues d’émeutes qui ont soulevé les foules en Égypte et en Libye, mardi 12 septembre, sont survenues à la suite de la sortie du long métrage du promoteur immobilier israelo-américain Sam Bacile, jugé « anti-islam » et « anti-Mahomet » par les musulmans.

Les salafistes s’attaquent à l’image du pouvoir américain

Dans la soirée, des manifestants, menés par des salafistes, se sont attaqués au consulat de Benghazi avec des lance-roquettes. Certains manifestants ont réussi à se hisser le long du mur du consulat afin d’enlever le drapeau américain et de le remplacer par un drapeau noir sur lequel est inscrit la profession de foi des musulmans : « Il n’y a de Dieu que Dieu et Mahomet est son prophète ».

Le même jour, plusieurs milliers de manifestants se sont réunis au Caire pour protester contre le même film.

La communauté internationale réagit

Les réactions de la communauté internationale ont été immédiates. Laurant Fabius, ministre des Affaires étrangères français, a demandé la condamnation des coupables. Au Parlement européen, le président Martin Schulz a qualifié « d’attaque terroriste » les évènements de la soirée.

La chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton s’était déjà exprimée en début de matinée, confirmant la mort d’un premier membre de l’ambassade : « Les États-Unis déplorent toute volonté délibérée de dénigrer les croyances religieuses d’autrui. Notre engagement en faveur de la tolérance religieuse remonte aux origines mêmes de notre nation […], mais que les choses soient claires : rien ne saurait jamais justifier des actes de cette nature »

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