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Libye-Égypte: violences après la sortie d’un film jugé «anti-Mahomet»

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Les salafistes de monde arabe se soulèvent contre un long-métrage jugé « anti-islam ». De nombreuses violences ont éclaté, mardi 11 septembre, en Egypte et en Libye. A Benghazi, au moins un membre du consulat américain est mort à la suite de ces violences. Selon des informations qui n’ont pas été confirmées par les autorités américaines, l’ambassadeur des Etats-Unis, Christopher Stevens, ainsi que deux autres membres du consulat auraient également péri durant les attaques.

Un membre du consulat américain tué à Benghazi

La sortie du film « Innocence of Muslims », (L’innocence des musulmans) produit par un promoteur immobilier israélo américain, a créé une grande vague d’émeutes devant les représentations diplomatiques des Etats-Unis en Libye et en Egypte.

C’est à Benghazi, en Libye, que les violences ont fait le plus de dégâts. Le consulat américain de la ville a été la cible d’attaques menées par des musulmans, dont de nombreux salafistes, et de tirs de roquettes. Au moins un membre du consulat est mort durant les attaques. L’ambassadeur américain Christopher Stevens aurait également été tué, ainsi que deux autres membres du consulat.

Les Etats-Unis ont immédiatement réagi par la voix de la Secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton qui a déclaré dans un communiqué que « les États-Unis déplorent toute initiative délibérée de dénigrement des convictions religieuses ». Hillary Clinton ajoute également : « que les choses soient claires : rien ne peut justifier des actes d’une telle violence ».

Les salafistes se mobilisent au Caire

Les mêmes scènes de violence se sont déroulées au Caire ou de nombreux musulmans se sont réunis devant l’ambassade américaine. Plusieurs hommes ont tenté d’escalader l’enceinte du bâtiment pour parvenir à décrocher le drapeau américain afin de le remplacer par un drapeau noir marqué de l’inscription « Il n’y a de Dieu que Dieu et Mahomet est son prophète ».

Les 3 000 manifestants ont été délogés de l’ambassade par les forces de police. Sur les murs de l’enceinte de l’ambassade américaine, de nombreux tags, « Chiens de l’étranger », « Tout sauf le Prophète », ont été inscrits par les manifestants.

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