Site icon La Revue Internationale

Mitt Romney déclare qu’un processus de paix israélo-palestinien est la «pire idée du monde»

[image:1,l]

À quelques semaines de l’élection présidentielle américaine, le 6 novembre prochain, la campagne électorale de Mitt Romney prend un nouveau tournant, et un plutôt mauvais.

Un processus de paix israélo-palestinien est « la pire idée du monde »

Dans une nouvelle vidéo, tournée en mai dernier et divulguée mardi 18 septembre, Mitt Romney affirme que les Palestiniens ne cherchent pas à faire la paix avec Israël.

Dans cette vidéo, tournée à l’insu du candidat républicain alors qu’il était en Floride à l’occasion d’une réunion de bailleurs de fonds, Mitt Romney déclare, « je considère que les Palestiniens, de toute façon, ne veulent pas voir la paix, pour des raisons politiques, qu’ils veulent la destruction et l’élimination d’Israël. »

Pour conclure son propos, Mitt Romney affirme que négocier un processus de paix auprès d’Israël, est « la pire idée du monde ».

47% des Américains sont des « assistés » pour Mitt Romney

Une vidéo qui vient s’ajouter à la collections de « gaffes » du candidat républicain, quelques heures après la diffusion d’un premier extrait vidéo, lundi 17 septembre, dans lequel Mitt Romney accuse les 47% d’électeurs du président Barack Obama d’être des « assistés » vivant au crochet de l’État.

À la suite de la révélation de cette publication, l’équipe de campagne de Mitt Romney a organisé une conférence de presse durant laquelle le candidat a tenu à faire la lumière sur ses propos affirmant, « ce n’est pas formulé de manière élégante, […] Je suis sûr que je pourrai le dire plus clairement et de manière plus efficace ».

Mitt Romney en chute dans les sondages

La publication de ces deux vidéos est un véritable coup dur pour le candidat qui souffre de la dynamique de la campagne de son adversaire Barack Obama. Après un léger sursaut dans les sondages à la suite de la convention nationale républicaine, organisée à Tampa en Floride à la fin du mois d’août, la convention nationale démocrate, organisée la semaine suivante, a donné au président sortant un véritable élan qui le suit et qui met en danger la candidature républicaine.

Quitter la version mobile