[image:1,l] Lundi 8 octobre, à la veille de sa rencontre avec François Hollande à l’Élysée, Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU, s’est rendu à Strasbourg pour la cérémonie d’ouverture du Forum mondial de la démocratie, au Palais de l’Europe.
Giovanni Maggi, journaliste d’Euronews, en a profité pour l’interroger sur les principaux dossiers de l’actualité internationale : la Syrie, l’Iran, le Mali et les objectifs des Nations unies. Morceaux choisis.
À propos du Printemps arabe et de la situation en Syrie
« Nous devons aider ces pays en transition. C’est l’une de mes principales priorités en tant que secrétaire général des Nations unies. Nous devons établir un cessez-le-feu immédiat en Syrie. C’est notre responsabilité politique et morale d’aider ces populations ».
À propos de la guerre des mots entre l’Iran et Israël
« J’ai mis en garde les membres des Nations unies sur le fait qu’échanger cette rhétorique politique très forte, discuter de la guerre de manière retentissante, c’est très inquiétant et contre-productif […]. Ce qui veut dire que tous les problèmes en suspens devraient être réglés pacifiquement, par le dialogue, et ce message a été transmis auprès des parties concernées : à la fois l’Iran et Israël. L’Iran doit respecter, dans son intégralité, la résolution prise sur le sujet par le Conseil de sécurité et coopérer totalement avec l’Agence internationale de l’énergie atomique ».
À propos de la réforme de l’ONU
« S’il y a une volonté politique forte et que les dirigeants font preuve de volonté concrète et décisive, on peut surmonter la faiblesse des institutions. La réforme du Conseil de sécurité a été discutée par les États membres pendant si longtemps, le Conseil économique et social (Ecosoc) a été réformé et même ma fonction l’a été : c’était une priorité de changer le management des Nations unies pour qu’elles puissent satisfaire les attentes de la communauté internationale de manière plus efficace, plus réelle, plus transparente et plus responsable. C’est un engagement fort que je prends ».
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