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La bande de Gaza a de nouveau été le théâtre de bombardements, dans la nuit de dimanche 18 à lundi 19 novembre.
84 morts côté palestinien depuis le début de l’opération
Dans la ville de Gaza, au moins deux enfants et deux adultes ont été tués, et 42 autres personnes ont été blessées, pendant le bombardement de deux immeubles. Les secours sont toujours à la recherche des membres d’une même famille, disparus pendant l’attaque, et qui seraient ensevelis sous les décombres.
Les vestiges d’un bâtiment de la sécurité nationale à Gaza a également été visé, quelques minutes après et trois militants du djihad islamique ont été tués par un tir de missiles sur leur voiture.
Depuis le début de l’opération israélienne « Pilier de défense », lancée le 14 novembre dernier à la suite de « plus d’un mois de provocations et d’attentats », selon les autorités israéliennes, 84 personnes, dont la moitié de civils, auraient été tuées dans la bande de Gaza. 720 personnes auraient également été blessées.
Côté israélien, trois civils ont été tués et plusieurs dizaines de personnes ont été blessées durant des tirs de roquettes.
La communauté internationale se mobilise
Le ministre français des Affaires étrangères français Laurent Fabius s’est rendu en Israël, dimanche 18 novembre. À cette occasion, il a déclaré qu’une guerre « doit être évitée et peut être évitée ».
Au même moment, François Hollande s’est entretenu au téléphone avec le président égyptien Mohamed Morsi, dont le pays est traditionnellement un acteur de la résolution des conflits israélo-palestinien. Selon un communiqué de l’Élysée, François Hollande aurait informé Mohamed Morsi « des démarches que le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius effectue actuellement dans la région. »
Barack Obama, en visite actuellement en Thaïlande, a également affirmé soutenir « le droit à l’auto-défense d’Israël. » « Aucun pays au monde ne tolèrerait que des missiles pleuvent » sur son territoire, a-t-il déclaré.