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Le dossier des hauts fourneaux de Florange a bien failli mener le ministre du Redressement productif à la démission.
Désavoué sur la question de la nationalisation
Les quotidiens Libération ou Les Echos l’affirment, lundi 3 décembre, Arnaud Montebourg était tout prêt de démissionner après avoir été désavoué par le gouvernement.
Désavoué sur la question de la nationalisation temporaire du site de Florange, en Moselle, le ministre du Redressement productif aurait été retenu après avoir envisagé sa démission.
Alors que ce dernier s’évertuait à trouver une solution pour sauver les salariés du site appartenant à ArcelorMittal, Arnaud Montebourg a annoncé, il y a quelques jours, avoir trouvé un éventuel repreneur pour le site qui devrait d’abord être nationalisé avant d’être revendu.
Jean-Marc Ayrault s’accorde avec ArcelorMittal
Vendredi 30 novembre, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault s’exprime sur la question des hauts-fourneaux de Florange et affirme qu’un accord a été trouvé avec ArcelorMittal, que le site ne sera ni vendu, ni nationalisé. Alors qu’Arnaud Montebourg travaille sur le dossier depuis des mois, la nouvelle est difficile à avaler.
D’autant que le Premier ministre ajoute, lors de sa déclaration, que la nationalisation envisagée avec Arnaud Montebourg n’était « pas efficace ». Le Premier ministre a également indiqué que le repreneur trouvé par son ministre du Redressement productif n’était pas « crédible et ferme ».
Félicité par Jean-Marc Ayrault
Finalement, Arnaud Montebourg était sur TF1, samedi 1er décembre. A cette occasion, le ministre du Redressement productif a affirmé qu’il avait « décidé de rester à son poste et de travail et de combat ».
Derrière cette décision, l’intervention de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault auprès d’Arnaud Montebourg, désavoué, aurait été décisive. Dans un communiqué de presse, le Premier ministre s’est également montré conciliant affirmant, « il fallait hausser le ton. Arnaud Montebourg l’a fait. »