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Fin du monde: un vent de panique souffle sur la Russie

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Les Russes sont de plus en plus paniqués au sujet de la fin du monde qui, selon de fausses interprétations du calendrier maya, se rapprocherait dangereusement.

Étranges phénomènes

Alors que l’apocalypse est supposée arriver bientôt, le New York Times recense un certain nombre d’étranges phénomènes de peur à travers toute la Russie, un pays qui aurait un « penchant pour les pensées mystiques ».

Des prisonniers qui expérimentent des « psychoses collectives » aux citoyens qui stockent des denrées de base ou construisent des arches de style maya, la Russie a attrapé la « fièvre de la fin du monde ».

Le monde ne s’arrêtera pas en 2012

Mais le gouvernement a tapé du poing sur la table : Vladimir Puchkov, le ministre des situations d’urgence du pays, a déclaré vendredi 30 novembre qu’il avait eu accès à des « méthodes de surveillance de ce qui se passe sur la Terre » qui étaient en mesure de garantir que le monde ne s’arrêterait pas en décembre.

Il a admis que la Russie était encore vulnérable aux « tempêtes de neige, tempêtes de verglas, tornades, inondations, problèmes avec le transport et l’approvisionnement alimentaire, pannes de courant, d’électricité et d’approvisionnement en eau ». 

Marie McDaniel, assistante-professeur d’histoire à la Southern Connecticut State University, qui donne des cours sur l’Apocalypse, a également fait valoir que l’humanité continuera à exister encore un certain temps. « Ces idées resurgissent tout le temps », déclare-t-elle au New Haven Register. « Tout au long de l’histoire américaine, nous revenons encore et encore à ces suppositions ».

« Nous devons apprendre à travailler sur les menaces réelles »

« Si nous oublions le récit de la fin des temps, alors nous pouvons en réalité résoudre beaucoup de ces menaces », poursuit-elle. « Nous devons apprendre à travailler sur les menaces réelles qui frappent la terre : le changement climatique, la surpopulation, la faim dans le monde, la propagation des maladies. C’est plus difficile que de décider que nous serons sauvés si nous croyons que Dieu nous protégera ».

GlobalPost / Adaptation : Anaïs Lefébure pour JOL Press

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