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Le sommet de Doha s’achève sans avancée notable

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La 18e conférence de l’ONU sur le climat s’est achevée samedi 8 décembre à Doha, au Qatar. Comme l’estimaient de nombreux experts, ce sommet s’est terminé sans avancée notoire pour le climat.

Deuxième période d’engagement pour le protocole de Kyoto

Ainsi, après de nombreuses heures de négociations, le Qatar a fait adopter une deuxième période d’engagement du protocole de Kyoto. Un protocole qui ne concerne désormais que l’Union européenne ainsi qu’une quinzaine d’autres pays.

Cette deuxième période d’essai entrera en vigueur le 1er janvier prochain et expirera le 31 décembre 2020.

La Russie, le Canada, la Nouvelle-Zélande et le Japon ont annoncé ne pas se porter volontaires pour cette deuxième période d’essai et les États-Unis, qui n’avaient pas ratifié le protocole de Kyoto, ne sont pas concernés.

Vers un Fonds vert en 2013

Aucune avancée notable pour les pays en développement, qui attendent des pays riches un Fonds vert qui leur permettrait de régler les conséquences du réchauffement climatique.

Ce sommet de Doha donne simplement rendez-vous aux pays développés, lors de la Conférence sur le climat de Varsovie, en 2013, afin qu’ils réunissent « les informations sur leurs stratégies pour mobiliser des fonds afin d’arriver à 100 milliards de dollars par an d’ici à 2020. »

Protocole international en 2015

Finalement, un nouveau protocole a également été envisagé. Ce dernier pourrait entrer en vigueur lors de la conférence de l’ONU sur le climat en 2015.

Ce protocole reprendrait les objectifs de Kyoto, à savoir la réduction des gaz à effet de serre et la limitation de la hausse de température à +2°.

Tous les pays, notamment ceux qui n’ont pas ratifié le protocole de Kyoto, seraient concernés par cet instrument juridique.

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