Site icon La Revue Internationale

Référendum égyptien: le «oui» l’emporterait de quelques points

[image:1,l]

La Constitution égyptienne proposée au peuple égyptien par le président Mohamed Morsi lors d’un référendum, samedi 15 décembre, serait arrivée en tête à l’occasion de la première partie du scrutin, selon les islamistes au pouvoir.

Victoire de quelques points

Après plus de trois semaines de mobilisation des deux camps, la victoire du « oui » à la Constitution serait beaucoup plus mitigée que ne l’espéraient le Parti de la Liberté et de la Justice (PLJ), branche politique des Frères musulmans dont est issu le président au pouvoir.

Sur leur site internet, les Frères musulmans ont ainsi indiqué que le « oui » l’aurait emporté avec 56,5%, selon les résultats préliminaires des responsables des bureaux de vote locaux.

 Le Courant Populaire, un des partis d’opposition et membre du Front de salut national (FSN) a également indiqué un chiffre similaire.

Selon ces résultats préliminaires que la Commission électorale a refusé de commenter avant la deuxième partie du scrutin, le Caire aurait refusé le texte à 57%. Alexandrie, deuxième ville du pays aurait pour sa part approuvé majoritairement le projet de loi fondamentale.

Le Front de salut national accuse les islamistes de fraude

Le Front de salut national, coalition hétérogène qui regroupe de nombreux partis opposés à la politique islamiste du président Morsi, a indiqué dans un communiqué qu’il « ne reconnaîtrait aucun résultat non officiel » et a d’ores et déjà appelé à une nouvelle manifestation, mardi 18 décembre.

« Le Front appelle les Egyptiens à descendre dans la rue mardi, afin de défendre leurs libertés, éviter les fraudes et rejeter le projet de Constitution, » ont indiqué les responsables de la coalition accusant les islamistes de fraude électorale lors du scrutin.

La commission électorale refuse de commenter les résultats

La moitié des électeurs égyptiens étaient appelés à se prononcer, lors de ce scrutin. L’autre moitié des Egyptiens votants seront appelés aux urnes le 22 décembre prochain.

La commission électorale a affirmé qu’elle ne proclamerait les résultats qu’à l’issue de ce second tour.

Mohammed el-Tanbouli, membre de la commission électorale a indiqué à l’AFP que les résultats « ne seront approuvés par la commission électorale qu’à la fin du second tour pour ne pas provoquer de confusion, pour préserver le pays et en attendant les recours. »

Quitter la version mobile