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Le virus informatique Stuxnet a de nouveau frappé l’Iran mardi : il a cependant été contré afin d’éviter qu’il se répande davantage.
Selon l’agence de presse britannique Reuters, cette cyber-attaque, qui perturbe les réseaux informatiques, était dirigée contre des industries manufacturières de la province d’Hormozgan, dans le sud du pays.
L’agence de presse iranienne FARS explique quant à elle que le virus ciblait le siège du ministère de la Culture, du soutien et de la protection des œuvres d’art. Il aurait été envoyé de Dallas via des commutateurs en Malaisie et au Vietnam.
La dernière d’une série de cyber-attaques
Le chef de la défense civile Ali Akbar Akhvan a déclaré aux journalistes qu’il ne s’agissait que de la dernière d’une série de cyber-attaques signalées dans la région ces derniers mois. Le gouvernement a quant à lui affirmé avoir déjà repoussé de nombreux virus et logiciels malveillants de ce type, dont certains, comme Stuxnet et Flame, visaient les secteurs pétrolier et nucléaire iranien.
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« Nos ennemis sont constamment en train d’attaquer les industries iraniennes à travers les réseaux internet dans le but de perturber notre économie », a avancé Ali Akbar Akhavan.
Empêcher l’Iran de développer son programme nucléaire
Les États-Unis, ainsi que d’autres États occidentaux, accusent l’Iran de développer son programme nucléaire. Une accusation que Téhéran a niée à plusieurs reprises. Selon Reuters, Israël a menacé d’entreprendre une action militaire contre les installations nucléaires iraniennes si les sanctions de l’Occident actuellement en cours ne suffisaient pas à empêcher le pays de développer ses capacités nucléaires.