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Comme dans un jeu vidéo… Harry tue des talibans en Afghanistan

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Il y a quelques semaines, le prince Charles avait fait état de son inquiétude à l’idée que son fils cadet se trouvait en mission en Afghanistan avec son unité d’élite des Gurkhas. Voilà l’héritier du trône britannique rassuré, son capitaine de fils est de retour… Et, pourtant les talibans avaient promis de lui faire la peau !

La cible des talibans

Mauvais perdants, les rebelles talibans ont estimé que le prince Harry devait avoir « un problème mental » après qu’il a, dans un entretien à l’agence britannique Press Association, établi un parallèle entre l’exercice de tir depuis son hélicoptère en Afghanistan et les jeux vidéo.

C’est Zabiullah Mujahid, porte-parole des talibans, qui a ironisé dans un entretien accordé à l’AFP : « Il y a 49 pays avec leur armement puissant qui n’arrivent pas à défaire les moudjahidines, et maintenant, le prince arrive et compare cette guerre avec ses jeux, sa Playstation ou peu importe comment il les appelle ».

Harry a tué…

Henry de Galles a passé 20 semaines en Afghanistan comme co-pilote artilleur d’un hélicoptère Apache. Le petit-fils de la reine d’Angleterre a affirmé avoir tué des talibans au cours de cette mission, en insistant sur la logique qui consiste à « prendre une vie pour en sauver une » : « S’il y a des gens qui essaient de faire du mal à nos gars, alors nous allons les mettre hors-jeu ».

Harry a ajouté qu’il n’avait pas choisi d’être pilote d’hélicoptère de combat pour tuer des gens. Les missions principales de ces hélicoptères sont d’ailleurs des missions d’escorte : « Si des gars sont blessés, nous venons nous placer au-dessus d’eux pour empêcher toute attaque d’insurgés qui vont nous voir et se dire ‘ok, c’est un combat inégal, on ne va pas approcher’ » a-t-il ajouté.

Le pas assez ordinaire Capitaine Wales

Enfin, le Capitaine Wales a ajouté qu’il n’était pas traité différemment sur le terrain, même si trop à son goût le voit encore comme pince Harry. Celui-ci avait déjà été affecté en Afghanistan pendant dix semaines en 2007-2008. Il a affirmé avoir nettement préféré cette deuxième mission.

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