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Deux ans après sa révolution, où en est l’Égypte?

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Il y a deux ans, les manifestants égyptiens, avides de changement et de démocratie, affluaient sur la place centrale du Caire. Depuis, la place Tahrir est devenue célèbre. Célèbre car en quelques jours, la foule a réussi le pari d’évincer Hosni Moubarak du pouvoir.

Une Égypte nouvelle naissait pour retrouver d’autres chaînes, celle de l’armée. En assurant l’intérim au pouvoir, les militaires du Conseil suprême des Forces armées (CSFA) sont devenus la deuxième cible des manifestants.

Accrochée à son pouvoir, à son trésor également, l’armée a tenté de s’arroger un pouvoir auquel elle a longtemps collaboré durant le règne d’Hosni Moubarak.

Puis happée par la volonté démocratique des Égyptiens, l’armée s’est résolue à organiser la première élection présidentielle libre et démocratique de l’histoire de l’Égypte.

L’islamiste Mohamed Morsi a été élu à la présidence égyptienne. Premier président élu au suffrage universel, ce Frère musulman choisit à la dernière minute pour représenter son parti annonçait alors une islamisation progressive de la société égyptienne déjà amorcée par les élections législatives quelques mois auparavant.

De la démocratie naît l’opposition et les premiers mois de Mohamed Morsi à la présidence ont vu se créer une nouvelle forme d’opposition au pouvoir en place.

Qu’ils soient laïcs, religieux, de gauche, de droite, partisans de l’ancien régime, libéraux, ils se sont tous unis en un seul bloc pour s’opposer à ce qu’ils ont appelé la confiscation du pouvoir par le Président qui, par un décret, s’arrogeait de nombreuses prérogatives supplémentaires.

Puis c’est le vote de la constitution qui a mobilisé les foules. Aujourd’hui, l’Égypte est à un tournant crucial de son histoire. Et se trouver une identité pourrait prendre encore plusieurs années.

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