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Le bébé de Kate Middleton sera un prince ou une princesse…

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À six mois de la naissance du bébé du duc et de la duchesse de Cambridge, le prince William et Kate Middleton, la reine Elizabeth II entend être une arrière-grand-mère bienveillante – surtout s’il s’agit d’une fille. La souveraine l’a prouvé mercredi 9 janvier

Un amendement à une décision royale de 1917

En 1917, en pleine Première Guerre mondiale, le roi George V – grand-père de la reine Elizabeth – avait pris une série de décisions visant à assurer à sa famille les bonnes grâces de ses sujets. En juillet, il avait ni plus ni moins abandonné son nom de famille très germanique – Saxe-Cobourg-Gotha – pour un plus british Windsor. Puis, en décembre, il avait tenu à limiter l’attribution du titre de « prince », de « princesse » et d’ « Altesse royale » aux membres les plus seniors de la famille royale.

En conséquence, seul le fils ainé du petit-fils de l’héritier du trône se voit attribuer un titre de « prince » ainsi que l’appellation d’« Altesse royale ». À l’époque, il est vrai que la durée de vie réduisait les chances de voir un monarque survivre à la naissance de ses arrière-petits enfants.

Dans ces conditions, le premier enfant de William et Catherine ne serait appelé « prince » que s’il s’agissait d’un garçon. Une fille aurait à la place le titre – bien plus commun – de « Lady ». Par une « lettre patente », la reine Elizabeth II a décidé que l’enfant du couple – quel que soit son sexe – serait prince ou princesse et altesse royale.

Il ou elle sera appelé(e) à régner…

Cette décision est la reconnaissance du rôle essentiel que seront amenés à tenir – même dans une monarchie rénovée et plus modeste – ces enfants, qui, tous, seront un jour les enfants du roi.

Cela tient également compte de la récente réforme des lois de succession, officialisée à l’automne dernier lors de l’annonce de la grossesse de la duchesse. Jusque-là, la primogéniture masculine privait du trône toutes les filles nées avant leurs frères. Ainsi, si la princesse Elizabeth est devenue Elizabeth II, elle le doit à l’abdication de son oncle Edward VIII mais, surtout, au fait qu’elle n’a jamais eu qu’une petite sœur, feue la princesse Margaret.

Là, le nouveau-né attendu en juin sera roi, si c’est un garçon, ou reine, si c’est une fille. Difficile d’imaginer qu’une future reine régnante d’Angleterre ne naisse pas avec le titre de princesse.

À sa naissance, il ou elle sera d’ailleurs troisième dans l’ordre de succession au trône, après son grand-père Charles et son père William

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