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Chevalgate: le scandale prend une dimension européenne

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Le « Findusgate » secoue l’Europe

Les jeux de mots fusent sur l’affaire de viande de cheval découverte dans des plats cuisinés Findus censés être 100% boeuf. « Attention mangez ! » titre par exemple le quotidien gratuit Direct Matin, « L’étalon dans l’estomac », écrit quant lui le journal 20 Minutes. L’affaire, baptisée « Findusgate » en Grande-Bretagne, a pris ce week-end une dimension européenne.

Au Royaume-Uni, où le scandale des lasagnes au cheval a été détecté, Owen Paterson, le ministre britannique de l’Environnement chargé des questions alimentaires a qualifié l’affaire de « complot criminel international » sur la BBC. Le ministre s’inquiète notamment des dangers pour la santé de cette consommation de viande équine, taboue au Royaume-Uni, rapporte le quotidien The Guardian.

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Des conséquences pour la santé humaine ?

En effet, la présence potentielle de phénylbutazone, un anti-douleur pour chevaux dans la viande aurait des risques pour la santé humaine. La Food standards agency (FSA) britannique enquête sur la présence potentielle de cet anti-inflammatoire. « Il se pourrait que nous découvrions au fil des tests que la viande contient une substance dangereuse pour la santé» déplorait le ministre sur les ondes d’une radio britannique. Dans une vidéo diffusée sur le site du Guardian, Robin Hargreaves, de la British veterinary association, indique que de « nombreux chevaux étaient traités » avec du phenylbutazone qui « n’aurait jamais dû être utilisé dans le cadre d’une consommation alimentaire humaine ».

En France, il est interdit d’administrer du phénylbutazone aux animaux destinés à la consommation humaine, rapporte ce lundi 11 janvier le quotidien gratuit 20 Minutes.

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La complexité de la chaîne de fabrication des produits Findus

Le quotidien suisse Le Temps, s’interroge quant à lui sur les failles d’un système dans un article intitulé « Le « lasagnegate » réveille le tabou de l’hippophagie ». Le scandale de la viande chevaline retrouvée dans les lasagnes 100% bœuf de la marque Findus révèle la faiblesse de la traçabilité et le manque de contrôle de certains produits alimentaires.

Pour Le Nouvel Observateur, cette découverte « met en cause une chaîne agro-alimentaire très complexe »Les différents maillons de la chaîne de production se renvoient en effet tous la balleFindus va ainsi porter plainte contre son fournisseur français « Comigel » – dont l’usine est basée au Luxembourg et le siège social à Metz –  qui se retourne lui-même contre son fournisseur basque « Spanghero », qui s’approvisionne dans une société d’abattage roumaine, qui serait à l’origine de la fraude alimentaire.

L’affaire Findus déchaîne les commentaires sur Twitter

L’affaire Findus a provoqué de nombreuses réactions sur le réseau social Twitter. Certains internautes ont dénoncé l’emballement médiatique autour de cette affaire  considérant qu’il ne s’agissait avant tout que d’une fraude alimentaire qui ne serait pas dangereuse pour la santé, quand d’autres ont souligné le manque de contrôle et les failles d’un système

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