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Que sait-on des quatre djihadistes arrêtés en France?

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Qui sont-ils ?

Selon les informations relayées par le ministre de l’Intérieur, trois des individus seraient franco-congolais et le dernier serait malien, ils feraient partie des milieux islamistes de la région parisienne.

« Il y a une opération en cours en région parisienne, menée par la DCRI, qui fait suite à l’interpellation d’un individu il y a quelques mois à la frontière entre le Mali et le Niger, » a ainsi déclaré Manuel Valls sur BFM-TV et RMC, mardi 5 février.

Selon des informations relayées par le quotidien 20 minutes, l’un des quatre hommes seraient récemment rentré du Mali.

Comment ont-ils été arrêtés ?

La Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) menait une surveillance visiblement très rapprochée de ces quatre hommes et a ensuite dirigé les opérations d’interpellations, notamment à l’Haÿ-les-roses, dans le Val de Marne.

Une enquête était, en parallèle, menée par le juge antiterroriste Marc Trevidic sur une filière d’acheminement des combattants volontaires vers le Sahel. C’est lui qui a lancé la commission rogatoire à l’origine de l’interpellation des quatre hommes.

C’est à la suite de l’arrestation d’un Franco-congolais qui avait tenté de rejoindre les rangs d’Aqmi, l’été dernier au Niger, que le démantèlement de cette cellule a commencé. Expulsé en France, Cédric Lobo, 27 ans, a été ensuite mis en examen puis incarcéré.

Quel était leur projet ?

Selon toute vraisemblance, les individus interpellés auraient tenté de se rendre au Mali pour rejoindre les mouvements djihadistes.

Les seules informations connues à ce jour sont les propos de Manuel Valls qui a indiqué que « les personnes arrêtées ont probablement des liens avec les djihadistes chassés au Nord-Mali. »

Y a-t-il d’autres cas en France ?

Selon les termes de Manuel Valls, il y aurait « probablement une poignée de Français qui veulent aller ou qui sont allés au Mali et qui combattent avec les djihadistes l’armée française et l’armée malienne. »

Selon le ministre, deux individus qui envisageaient de se rendre au Sahel auraient été interpellés « au cours de ces derniers mois ».

Actuellement, « plusieurs dizaines » de personnes résidant sur le sol français seraient par ailleurs parties rejoindre les rebelles syriens, liés à Al-Qaïda.

« Il faut continuer ce travail de démantèlement de ces réseaux qui veulent soit agir sur notre territoire, soit exfiltrer des individus pour faire le djihad, pour apprendre les pratiques du terrorisme en Syrie – il y en a beaucoup – et aussi au Sahel, » a affirmé le ministre de l’Intérieur au micro de BFM TV.

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