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Dans le nord du Kurdistan, non loin de la frontière avec la Turquie, existe une capitale régionale qui attire les regards et les investissements de nombreux Occidentaux.
Une ville millénaire au cœur du Kurdistan irakien
Cette ville millénaire, riche de ses racines sumériennes, babyloniennes, assyriennes, grecques et musulmanes, connaît une nouvelle jeunesse depuis plusieurs années grâce à la découverte des juteuses ressources en hydrocarbures. Depuis, autour de la citadelle millénaire d’Hawler installée dans le centre, les palaces et les centre commerciaux fleurissent dans toute la ville grâce à un projet de plusieurs millions de dollars soutenu par l’Unesco pour favoriser l’implantation d’hôtels, de restaurants, de musées et de galeries.
Le Kurdistan irakien est souvent baptisé « l’autre Irak », et c’est dans cet autre Irak que seront attendus plusieurs centaines de milliers de touristes dans les années qui viennent.
Et pour encourager le tourisme au Kurdistan, la ville a été élue, à l’automne dernier, capitale du tourisme 2014 par le Conseil arabe du tourisme. Les autorités attendent d’ailleurs une hausse annuelle du tourisme de 22%.
Une ville au cœur d’un différend pétrolier
Pourtant, sur place, une bataille féroce, engagée depuis plusieurs mois entre les autorités autonomes et la capitale irakienne, pourrait bien menacer ce joli paradis touristique. Au cœur de ce conflit en préparation : la question stratégique de l’exploitation des réserves d’hydrocarbures, considérées comme les quatrièmes plus importantes du monde.
Ces réserves, officiellement situées sur le sol irakien, sont revendiquées par le Kurdistan qui estime que la Constitution en vigueur en Irak signée à la suite du renversement de Saddam Hussein en 2003, leur donne le droit d’exploiter eux-mêmes ces réserves.
Visite en images.
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