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Dans la bouche de Margaret Thatcher ou l’art thatchérien de la formule

[image:1,l]Le 4 mai 1979, vainqueur des élections législatives, Margaret Thatcher débarque au 10 Downing Street. Elle veut redonner de l’espoir aux Britanniques… 

Un stratège politique

« J’adore la discussion. J’adore le débat. Je n’attends de personne qu’il s’assied en face de moi et soit d’accord avec moi – ce n’est pas leur travail. » – 1980

« Je ne suis pas un personnage politique adepte du consensus. Je suis un politique de conviction. » – 1979

« Je me moque que mes ministres parlent beaucoup, tant qu’ils font ce que je dis. » – 1980

« Pour tous ceux attendant avec impatience la formule préférée des médias, le demi-tour, je n’ai qu’une chose à dire. Vous tournez si vous voulez. La lady ne souhaite pas se retourner. » – 10 octobre 1980, Conférence du parti conservateur

Une femme de convictions

« Personne ne se souviendrait du bon Samaritain s’il n’avait eu de que bonnes intentions. Il avait aussi de l’argent. » – 1980

« Nous avons combattu l’ennemi de l’extérieur aux Malouines. Nous ne devons jamais oublier l’ennemi de l’intérieur, qui est bien plus difficile à combattre et bien plus dangereux pour la liberté. »  – 1984-1985 sur la grève des mineurs 

« La société n’existe pas. Il y a seulement des hommes, des femmes et des familles. » – 1987

<h3>Dans un monde d’hommes</h3><p>« <em>Si vous voulez que quelquechose soit dit, demandez à un homme. Si vous voulez que quelquechose soit fait, demandez à une femme.</em> »</p><p>« <em>Aucune femme au cours de mon existence ne sera  ni Premier ministre, ni ministre des affaires étrangères. Dans tous les cas, je ne voudrais pas être Premier ministre. Vous devez vous consacrer à 100% au job.</em> » – <strong>1969</strong> députée d’opposition de Finchley</p><p>« <em>Toute femme qui comprend ce qu’implique de gérer un foyer sera mieux à même de comprendre ce que c’est que de diriger un pays.</em> » -<strong> 1979</strong> l’année où elle est entrée au 10 Downing Street.</p><p>« <em>Nous sommes devenue grand-mère.</em> » – <strong>1989</strong> le jour de la naissance de son premier petit enfant</p><h3>Eurosceptique</h3><p>« <em>Rendez-moi mon argent !</em> » – <strong>1980</strong> Au sommet européen de Dublin</p><p>«<em> Nous n’avons pas réduit avec succès l’emprise de l’État en Grande-Bretagne pour les voir réapparaître au niveau européen, à travers un super-État exerçant une nouvelle domination depuis Bruxelles.</em> » – <strong>1988</strong></p><h3>Au moment de son départ du 10 Downing Street</h3><p>« <em>Je continue à me battre, je me bats pour gagner</em> » – <strong>21 novembre 1980</strong>, après avoir été contrainte à un second tour dans la course à la direction du parti conservateur. Elle démissionnera le lendemain.</p><p>« C’est un drôle de vieux monde » – <strong>27 novembre 1990</strong>, lors de son dernier conseil de cabinet.</p><p>« <em>C’est de la trahison avec un sourire sur le visage. Peut-être est-ce cela qui a été le plus difficile.</em> » – <strong>1993</strong>, au sujet des membres de son gouvernement qui lui avaient conseillé de démissionner.</p>

La vie après le pouvoir

« La maison, c’est là où vous allez quand il n’y a rien de mieux à faire. » – Mai 1991, six mois après son départ de Downing Street.

Ce qu’ils ont dit sur elle…

« Elle a les yeux de Caligula mais la bouche de Marilyn Monroe ». François Mitterrand

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