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La Corée du Nord fait un premier pas vers une négociation

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Après plusieurs semaines de tensions entre la Corée du Nord et ses ennemis, le régime de Pyongyang a estimé possible une reprise du dialogue, mais pas sans certaines conditions.

Le retrait des sanctions internationales

Dans un communiqué diffusé jeudi 18 avril par la Commission nord-coréenne de défense nationale, le régime de Pyongyang a affirmé qu’un tel dialogue ne pourrait être envisagé que lorsque les sanctions internationales à l’encontre de la Corée du Nord seront suspendues et que les Etats-Unis et la Corée du Sud auront mis fin à leurs manœuvres militaires dans la région, manœuvres qui entrent dans le cadre d’un exercice conjoint annuel mené entre les deux pays.

« Si les ennemis, […] les Etats-Unis et le Sud […] veulent réellement le dialogue et la négociation, ils devraient prendre ces mesures, » a déclaré la commission dans son communiqué.

Les Etats-Unis et la Corée du Sud font bloc

Les Etats-Unis et la Corée du Sud n’ont pas encore répondu aux exigences de Pyongyang mais tout laisse à penser que ces deux volontés seront rejetées, Washington et Séoul exigeant pour leur part un geste en faveur d’une dénucléarisation.

Lors de sa visite en Corée du Sud, le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, a souligné auprès de la présidente sud-coréenne Prk Geun-Hye qu’une reprise du dialogue ne serait envisageable que si la Corée du Nord « changeait son comportement » et s’attachait à respecter les obligations internationales en matière de programme nucléaire.

La guerre éclatera-t-elle ?

Depuis le 12 février dernier et le troisième essai nucléaire mené par Pyongyang, la communauté internationale a adopté une nouvelle salve de sanctions à l’encontre du régime de Kim Jong-un.

Depuis, ce dernier a régulièrement menacé son voisin du sud et son allié américain d’une guerre « thermonucléaire ».

La tension est montée d’un cran à l’approche du 15 avril, jour anniversaire de la naissance de Kim Il-sung, grand-père du dirigeant actuel et fondateur de la dynastie nord-coréenne. Des sources sud-coréennes avaient affirmé que la Corée du Nord préparait un tir de missile à cette date qui coïncidait, à quelques jours près, avec la visite de John Kerry en Corée du Sud.

> Lu sur LePoint.fr

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