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Printemps français, Français en révolte… Des fauteurs de troubles place des Invalides près de deux heures après la dispersion de la Manif pour Tous.
Militants extrémistes, ils lancent des projectiles, provoquent les forces de l’ordre et scandent des slogans hostiles aux journalistes et au gouvernement.
Plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés peu avant 20h30 rue de l’Université, face aux forces de l’ordre, en scandant « Ça va péter, ça va péter », « Dictature socialiste » ou « Journalistes collabos ».
« Police complice »
Les forces de l’ordre, en nombre, encerclent l’esplanade des Invalides, gardant, en particulier, l’accès au Quai d’Orsay et à l’Assemblée nationale. Ils sont la cible des manifestants qui n’hésitent pas se jeter contre les grilles qui ferment les rues adjacentes. Des barrières en fer sont jetées sur les CRS et les gendarmes mobiles, des fumigènes sont allumés et lancés, ainsi que de nombreuses bouteilles de bière.
Atteinte à la liberté de la presse
Cibles aussi, les journalistes. Plusieurs sont pourchassés. Légèrement blessé, un photographe de l’AFP est soigné sur place par la Croix Rouge.
Plusieurs personnes ont été interpellées.
Les veilleurs veillent
A quelques dizaines de mètres, les veilleurs sont assissur les pelouses en attendant d’allumer des bougies à la tombée de la nuit. Ils restent impassibles alors que les affrontements se poursuivent.
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