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Marine Le Pen, l’«autorité» pour sortir des «ténèbres»

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Pour le Front National, les manifestations du 1er mai étaient l’occasion de placer Jeanne d’Arc sur le devant de la scène. Devant des milliers de partisans, Marine Le Pen, la présidente du parti, s’est présentée en porte-étendard de l’ « autorité » face à l’Union européenne.

C’est donc l’image de sauveuse de la nation qu’a choisie Marine Le Pen, un an après sa troisième position aux présidentielles. Place de l’Opéra, elle a choisi de se poser en recours face à un gouvernement jugé incapable d’enrayer le chômage.

« Il faut un vrai chef »

Dans une France qui s’enfonce dans les « ténèbres », dans « la nuit », « dans une politique d’absurde austérité sans fin », « il faut maintenant un vrai chef, un chef qui agisse », a lancé Marine Le Pen. « Il faut de l’autorité », et ne pas avoir « honte de la France » que l’UMP et le PS « préfèrent mettre sous tutelle de Bruxelles et de Berlin ».

« Nos élites, comme du temps de Jeanne, trahissent, a-t-elle poursuivie. Hier, c’était le roi d’Angleterre devenu le roi de France. Aujourd’hui c’est le roi de Bruxelles qui est devenu maître chez nous. »

Slogans assassins

Les trois générations de Le Pen se côtoyaient lors du défilé, de Jean-Marie Le Pen à la jeune députée du Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen. Place de l’Opéra, où les drapeaux bleu-blanc-rouge étaient nombreux, les slogans tels que « Bleu blanc rouge, la France aux Français », « On est chez nous » ou « France Marine Liberté » étaient repris avec ferveur.

Des « communistes assassins », « Mélenchon au goulag » ou « Islam hors d’Europe » ont aussi fusé, ainsi que quelques « journalistes collabos ».

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