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C’est devenu une sorte d’habitude aux Invalides : après la dispersion de la manifestation par les organisateurs, des dizaines de manifestants, entraînés par des groupes d’extrême-droite, se ruent vers les forces de l’ordre et s’attaquent aux barrages policiers à coup de jets de bouteilles en verres et autres pétards, plus ou moins violemment. Ce 26 mai n’a pas fait exception.
Des militants de différents groupuscules d’extrême droite
Le bilan des violences a été détaillé lundi matin par Manuel Valls, sur Canal + : ces affrontements ont fait 36 blessés dont 34 policiers et gendarmes, un journaliste et un manifestant. Au total, 350 personnes ont été interpellées sur l’ensemble du week-end, 250 placées en garde à vue. Plusieurs dizaines de personnes avaient déjà été arrêtées dès samedi soir, lors d’une manifestation surprise sur les Champs-Elysées.
Manuel Valls a estimé que « sans le dispositif exceptionnel » de la police, « des violences auraient eu lieu pendant le parcours de la manifestation ». Dès dimanche, il qualifiait les fauteurs de troubles « de militants de différents groupuscules d’extrême droite qui ont parfois entraîné un certain nombre de jeunes dans des violences tout à fait inacceptables ».
« Chacun doit pouvoir vivre tranquillement son amour, le Festival de Cannes vient de le démontrer, il est hors de question que l’on puisse laisser des personnes mettre en cause la volonté d’hommes ou de femmes de se marier », a conclu le ministre de l’Intérieur.