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#OpPetrol: les Anonymous visent l’industrie pétrolière

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La vidéo, postée le 11 mai dernier sur l’une des nombreuses chaînes Youtube du groupe cyber activiste Anonymous, n’avait pas fait beaucoup de bruit. Pourtant, l’annonce méritait qu’on s’y attarde. Comme le nom de l’opération l’indique « OpPetrol » vise l’industrie pétrolière. Si les cybers pirates se concentraient jusqu’alors sur un mouvement spécifique ou un pays en particulier, cette fois-ci l’attaque se déroule à grande échelle, l’appel étant lancé à travers le monde pour contrer les inégalités liées au contrôle de cet or noir.

Une attaque à grande échelle

L’ « opération pétrole » a été lancée ce jeudi, avec onze pays en ligne de mire : Etats-Unis, Canada, Angleterre, Israël, Chine, Russie, Italie, France, Allemagne, qui possèdent d’importantes compagnies, et une attaque ciblée contre les gouvernements pour l’Arabie Saoudite, le Koweït et le Qatar. C’est l’équipe « AnonGhost » qui a déclenché l’offensive.

Les motivations de cette action peuvent être entendues dans la vidéo (postée ci-dessous) : les Anonymous reprochent notamment à l’Arabie Saoudite de trahir son peuple en alignant ses prix sur la monnaie américaine. Les USA justement sont directement attaqués pour leurs fausses motivations qui les poussent à déclarer une guerre : « les Etats-Unis sont connus pour créer des guerres uniquement dans le but de voler de l’or, du pétrole, ou comme en Afghanistan de l’opium, mais vous n’êtes pas tenus au courant de cela car les médias ne peuvent le dévoiler à cause de la censure qui sévit. »

Un résultat en inéquation avec les ambitions

L’autre cheval de bataille concerne l’argent virtuel. Ils dénoncent un futur où les gouvernements auront accès à une manne incroyable d’argent, facilement détournable car informatisée. L’attaque s’est essentiellement portée vers les pays du Moyen-Orient, qui délaisseraient leurs valeurs religieuses au profit de l’argent. En tout, près de 150 sites auraient été piratés, mais aucun grand groupe n’a déploré de séquelles. Une fronde en demi-teinte donc pour les Anonymous, qui n’ont pas encore cette fois-ci ébranlé un système loin d’être effectivement irréprochable.

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