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Intervention occidentale en Syrie: la twittosphère se déchaîne

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Alors que les enquêteurs de l’ONU chargés de prouver l’utilisation d’armes chimiques par le régime de Bachar al-Assad ont repris ce mercredi 28 août leur mission en Syrie, l’intervention des forces occidentales, menée par les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, se précise.

#NonALaGuerreEnSyrie

Cette perspective a fait réagir sur Twitter et notamment en France, où l’on retrouve en tête des trending topics – les sujets les plus commentés – le hashtag #NonALaGuerreEnSyrie

Sur le site Avaaz.org, une pétition pour « Refuser l’intervention militaire de la France en Syrie » adressée à François Hollande a pour le moment récolté plus de 3000 signatures.

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Aux États-Unis, une pétition contre l’intervention militaire américaine en Syrie adressée à Barack Obama et aux membres du Congrès américain a, de son côté, récolté plus de 8500 signatures. « Nous vous exhortons à rejeter toute intervention militaire en Syrie, ainsi que toute attaque militaire, armement des rebelles ou création de zone d’exclusion aérienne », écrivent les pétitionnaires, appelant à la mise en place d’une conférence internationale à Genève.

À droite comme à gauche, les critiques fusent

Au Front National, la présidente du parti Marine Le Pen a fustigé la politique de François Hollande qui, selon elle, « choisit les islamistes ». « La charia, la persécution des chrétiens de Syrie, voici ce qui attend ce pays si les États-Unis et la France interviennent », a-t-elle estimé.

De son côté, Florian Philippot, vice-président du Front National en charge de la communication a réagi sur Twitter et qualifiant l’intervention de « diplomatie de cow-boys ».

Interrogé mardi sur RMC, le président du MoDem, François Bayrou, a appelé à la « prudence » dans le dossier syrien. « Laurent Fabius a dit : « le massacre chimique est établi. Il y a la responsabilité de M. Bachar al-Assad ». Est-ce que les deux phrases sont reliées l’une à l’autre ? Est-ce que la preuve est apportée, que c’est l’actuel pouvoir à Damas qui a pris cette décision, qui a fait cela ? », a-t-il ajouté.

Nécessité d’une intervention

L’ancien ministre de la Défense, l’UDI Hervé Morin, s’est dit favorable à une intervention, à condition qu’elle fasse l’objet d’une discussion afin de préciser le cadre de cette intervention.

Le député UMP Benoist Apparu s’est prononcé pour une intervention : « La légitimité internationale, c’est d’intervenir, même si la légalité, c’est l’ONU. Il faudra probablement contourner les veto russes et chinois », a-t-il déclaré.

Mardi, le président de l’UMP a déclaré qu’il avait trouvé l’analyse faite par le président François Hollande « juste sur la forme comme sur le fond ». Interrogé sur Europe 1 mercredi matin, Jean-François Copé s’est dit favorable à « une frappe ponctuelle face à l’utilisation d’armes chimiques par Assad », appelant tout de même à une « grande prudence face au risque d’embrasement international ».


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