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Un an après leur jugement: mobilisation en faveur des Pussy Riot

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Il y a un an, vendredi 16 août, trois membres du groupe punk Pussy Riot étaient condamnées à deux ans de travaux forcés pour « hooliganisme ».

Un procès politique

« Hooliganisme » dans la novlangue développée par le couple Vladimir Poutine – Dmitri Medvedev… Avoir organisé une prière anti-Poutine dans la principale cathédrale orthodoxe, une prière dont le caractère blasphématoire de l’acte en lui-même importe bien moins que la « propagande » anti-régime qu’elle constituait.

Le caractère politique du procès, en pleine période électorale russe, ne fait pas l’ombre d’un doute et le verdict a sonné comme un avertissement – un avertissement de plus – à tous les dissidents. Peu importe qu’une majorité des Russes aient appuyé les conclusions de la justice d’Etat.

Ne pas les oublier

SI la troisième « punkette », Yekaterina Samutsevich, a pu bénéficier d’une libération surveillée, Nadia Tolokonnikova et Macha Alekhina purgent leurs peines et viennent de se voir refuser une libération anticipée. Elles devraient rester au « goulag » jusqu’en mars 2014.

Ironie du sort : les Pussy Riot ont présenté leurs excuses et le Premier ministre, Dmitri Medvedev, a indiqué que s’il avait été juge, il ne les aurait pas mis en prison…

Une forte mobilisation

La mobilisation internationale est forte. Lundi 22 juillet, plus de cent artistes de renommée internationale, parmi lesquels Madonna, Adele, Sting, Elton John, U2 et Peter Gabriel, ont lancé un appel en la faveur des jeunes femmes.

Dimanche 18 août, deux « Pussy Riots » ont traversé Paris, soutenues par des associations de défense des droits de l’Homme, comme Russie-Libertés.

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