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Pour entrer au Koweït, bientôt un test médical qui «détectera» les homosexuels

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Un test médical pour détecter les homosexuels avant qu’ils n’entrent au Koweït. L’information est bien réelle et les autorités du petit émirat réfléchiraient sérieusement à la mise en place de cette démarche lorsque les touristes font leurs demandes de visas.

Interdiction de séjour sur toute la péninsule arabique

L’information provient du quotidien « Kuwait Times ». Selon ce dernier, le contrôle médical qui est déjà obligatoire pour tous les demandeurs de visas pourrait être élargi et un second examen clinique pourrait s’ajouter à cette première formalité et permettre de « détecter les homosexuels ».

Ces derniers seraient alors priés de ne pas venir au Koweït et n’obtiendraient pas de réponse positive à leur demande de visa.

Mais ce n’est pas tout, en effet, si une personne était déclarée positive à ce « test d’homosexualité », celle-ci pourrait également se voir interdire l’accès aux autres pays du Conseil de coopération du Golfe qui comprend, en plus du Koweït, le Qatar, Oman, les Emirats arabes unis, Bahreïn et l’Arabie Saoudite.

« Des tests cliniques plus poussés »

Comment les médecins pratiqueront-ils cet examen ? Le Kuwait Times répond à cette question en cirant le docteur Yousuf Mendakar, membre du ministère de la Santé.

« Les homosexuels et les personnes du troisième sexe (référence aux transexuels, NDLR) peuvent être détectés grâce à des tests cliniques plus poussés pendant l’examen médical de routine lors de la demande de visa », soutient ce spécialiste qui n’explique cependant pas comment, techniquement, ce test pourrait se dérouler.

Cette proposition devrait être discutée dès vendredi 11 octobre, à Oman, au Qatar, à l’occasion d’une réunion du comité central du Conseil de coopération du Golfe, concernant le travail des expatriés, explique encore le Kuwait Times.

Dans les pays du Golfe, l’homosexualité ou le travestissement sont interdits par la loi et peuvent mener en prison, voire à une condamnation à mort, rappelle LeParisien.fr.

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