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Vincent Peillon annonce sa candidature aux élections européennes

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Europe 1 révélait mercredi 9 octobre que le ministre de l’Éducation nationale,  Vincent Peillon, aimerait bien être à nouveau candidat aux européennes dans le Sud-Est l’année prochaine. Information qu’il a lui-même confirmé ce jeudi matin, sur iTélé. Ancien eurodéputé du Nord-Ouest (2004), il avait recueilli, en 2009, 14,49% des voix à la tête de la liste socialiste dans la circonscription du Sud-Est où Jean-Marie Le Pen avait conduit la liste Front national (8,49%).

« J’étais la tête de liste face à Jean-Marie Le Pen, j’ai un engagement très profond sur une certaine idée de la France et de la République », a-t-il expliqué. « Je ne me déroberai pas à ce combat et je crois tout à fait déterminant de dire aux Français de cesser de croire que la fermeture des frontières, le repli sur soi, la stigmatisation de l’autre va nous permettre de réussir. »

Préparer une éventuelle éviction du gouvernement

Selon les informations recueillies par Europe 1, la réforme des rythmes scolaires et ses applications chaotiques pourraient mettre le ministre sur la touche. Aussi souhaite-t-il préparer ses arrières, en cas de remaniement. « Je ne crois pas que les hommes politiques ou les femmes doivent être de la société civile ». « Je fais de la politique depuis 15 ans et donc je continuerai d’avoir un mandat, ça me donne une légitimité », a-t-il ajouté.

Car si un certain nombre de ses collègues, élus aux dernières législatives, sont certains de retrouver le Palais-Bourbon, le ministre de l’Éducation pourrait se retrouver sans mandat. Seulement Jean-Marc Ayrault considère que lorsqu’on est candidat et qu’on est élu, on doit quitter le gouvernement. Alors que fera Vincent Peillon s’il est élu ? Il ne le sait pas encore. Et de comparer les européennes au législatives : «  Vous êtes nommé au gouvernement, vous faites votre campagne pour l’Assemblée nationale et vous avez à faire le choix quand on vous renomme ministre ».

En attendant, il fera de sa candidature un combat contre la montée du FN : « On continue d’être sur une pente qui n’est pas la bonne car Marine Le Pen n’est en aucun cas une solution ». La campagne aurait-elle déjà commencé ?

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