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Arctic Sunrise: 20 des 30 militants de Greenpeace libérés sous caution

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Depuis lundi 18 novembre, vingt membres de l’équipage de l’ «Arctic Sunrise» ont pu quitter la prison dont trois militants russes, un Suisse, une Finlandaise, une Brésilienne, un Néo-Zélandais, deux Argentins, une Néerlandaise, un Polonais, un Italien, un Canadien, ainsi que le Français Francesco Pisanu. 

Ces membres de l’équipage d’un bateau de Greenpeace, issus de 18 nationalités différentes, étaient détenus en Russie depuis le 19 septembre,  après avoir tenté de déployer une banderole dénonçant les risques écologiques d’une exploitation de l’Arctique, sur une plateforme pétrolière de la société russe Gazprom. En réponse à cette opération, un commando des garde-côtes russes avait alors abordé le navire «Arctic Sunrise», avant de procéder à l’arrestation des militants.

Futur incertain 

L’organisation de protection de l’environnement a versé les cautions de chaque militant : celle du porte-parole de l’ONG Andreï Allakhverdov, ou du médecin russe Ekaterina Zaspa se seraient élevées à 45 000 chacune, rapporte Libération.

S’ils sont aujourd’hui libres, le futur des militants reste incertain car les charges contre eux pèsent toujours selon Le Parisien : « Nous n’avons aucune idée des conditions dans lesquelles vont vivre nos amis lorsqu’ils seront relâchés, s’ils seront assignés à résidence ou s’ils auront le droit de sortir dehors », a ainsi expliqué Kumi Naidoo, le directeur exécutif de Greenpeace.

Actions chocs

L’ONG a multiplié les actions chocs pour mobiliser l’opinion et alerter les médias sur ces arrestations :  à bord de deux bateaux pneumatiques, les activistes ont par exemple déployés des drapeaux avec les inscriptions « Liberté aux 30 de l’Arctique! » sous les fenêtres du Kremlin, le 6 novembre dernier. 

Dans le cadre du mouvement « Save The Arctic », Greenpeace a également lancé une pétition en ligne, permettant aux internautes d’envoyer un message à l’ambassade de Russie pour libérer les activistes. Le 5 octobre dernier, une journée de mobilisation avait été décrétée dans le monde pour réclamer la libération des membres de l’équipage

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