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France, Afrique du Sud, Qatar: ces pays qui pensent déjà aux JO 2024

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« Le gros poisson à attraper, c’est les JO »

Mardi 11 février, le quotidien sud-africain Business Day, qui citait le ministre des Sports Fikile Mbalua, annonçait la couleur : « Le plus gros poisson à attraper, c’est les JO 2024 ». Après avoir organisé la Coupe du monde de football en 2010, l’Afrique du Sud se verrait bien accueillir les Jeux olympiques d’été en 2024, probablement dans la ville de Durban. Une manière, selon certains médias, « d’honorer la mémoire de Nelson Mandela, grand passionné de sport ».

Si sa candidature n’est pas encore officielle, la déclaration du ministre lance déjà l’Afrique du Sud dans la course des prétendants à l’organisation de ces jeux, qui permettraient selon lui de développer davantage les infrastructures du pays. L’Afrique du Sud, déjà en lice pour les Jeux du Commonwealth en 2022, devrait cependant faire face à d’autres candidats de poids pour les JO 2024.

La France, 100 ans après

Cent ans après avoir organisé les premiers Jeux olympiques d’hiver à Chamonix – la même année, les Jeux d’été se tenaient à Paris – la France pourrait également être candidate à l’organisation des Jeux d’été en 2024. Après s’être vu rafler la mise en 2012 par Londres, Paris pourrait prendre sa revanche. C’est en tout cas ce qui se murmure dans le milieu sportif olympique, qui étudie de près la possibilité pour la France de déposer sa candidature.

« 2024 pourrait être une vraie opportunité pour la France », confiait Eric Monnin, sociologue du sport, à JOL Press. « En effet, les Jeux d’été auront lieu, en 2016, dans l’hémisphère sud, à Rio de Janeiro. Ils partiront ensuite dans le Pacifique en 2020, à Tokyo. Il y a une fenêtre ouverte pour la France, dans le sens où il serait logique que les Jeux d’été retournent en Europe en 2024 », expliquait-il, même si, selon lui « la logique n’est jamais certaine dans le milieu des Jeux olympiques… ».

D’autres candidats en lice

Même si l’échéance est lointaine, si la France veut concourir, elle devra s’y prendre longtemps à l’avance, puisque les premiers dossiers doivent être rendus en septembre 2015. Elle devra, pour cette première phase, payer 150 000 dollars de droits d’entrée. Un an après, la Commission du CIO retiendra trois villes candidates. « C’est l’entrée dans la deuxième phase : les villes candidates doivent de nouveau faire un chèque de 500 000 dollars, avant que le CIO ne choisisse enfin la prochaine ville hôte des JO », explique Eric Monnin.

Face à Paris, d’autres grandes métropoles seraient en lice. Si la capitale qatarie, Doha, a officiellement annoncé sa candidature, Rome pourrait également entrer dans la course. Les États-Unis seraient aussi intéressés par les JO : Washington, battue par New York lors du processus interne de sélection pour les JO 2012, se préparerait « dans le plus grand secret », selon les observateurs. Les États-Unis, qui n’ont pas accueilli de Jeux olympiques depuis Salt Lake City en 2002, pourraient aussi entrer en concurrence avec Toronto, Berlin ou Istanbul.

En attendant, c’est le Brésil qui s’apprête à accueillir, après la Coupe du monde de football cet été, les prochains Jeux olympiques en 2016.

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