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Pour la première fois, les Écossais majoritairement pour l’indépendance

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Ce référendum intervient dans le cadre des accords d’Édimbourg conclus par le Premier ministre britannique David Cameron et le chef de l’exécutif écossais Alex Salmond, le 15 octobre 2012

Dimanche 7 septembre, la majorité des voix ne se range plus du côté des unionistes (49 %) mais du côté des séparatistes (51 %) : en faveur d’une Ecosse indépendante, selon le Sunday Times.    

« Better Together » confronté au doute

« Le camp du non menait par 14 points à la mi-août et 22 points au début du mois dernier » selon le journal Daily Record

David Cameron, Nick Clegg, dirigeant des démocrates libéraux et vice-Premier ministre du Royaume-Uni, et Ed Miliband, homme politique du Parti travailliste, ont, antérieurement, esquissé un compromis qui aurait pu satisfaire les deux parties : donner plus de pouvoir à l’Ecosse sans qu’elle soit indépendante du Royaume Uni. Mais leur proposition n’a jamais été exposé davantage, acte qui a provoqué la colère des Ecossais, en faveur d’un « oui » à l’indépendance.

Les propositions du parti unioniste restent floues sur ce qu’un refus de l’indépendance peut offrir aux Ecossais s’ils ne choisissent pas de rendre l’Ecosse indépendante. 

George Osborne, membre du Parti conservateur, membre du parlement depuis 2001 et chancelier de l’Échiquier depuis le 12 mai 2010 dans le cabinet formé par David Cameron, a promis, à la dernière minute, davantage d’autonomie aux Ecossais afin que les sondages soient, de nouveau, à l’avantage du Royaume-Unis: «Vous verrez dans les prochains jours un plan d’action pour donner plus de pouvoirs à l’Ecosse, plus de pouvoirs fiscaux, plus de pouvoirs en matière de dépenses, plus d’Etat-providence », d’après le Daily Record

« Better Together » possède une page Twitter et Facebook qui comptent 183 126 « Like » depuis le 25 juin 2012. 

« Yes Scotland » prend les devants

Les hommes politiques qui ne souhaitent pas de séparation entre l’Ecosse et le Royaume-Uni ont, tout d’abord, exposé les risques économiques que l’Ecosse encourrait si elle devenait indépendante, notamment le changement de monnaie

Seulement, les indépendantistes n’ont plus peur d’être seuls: «Nous avons du pétrole, nous avons le tourisme, nous avons notre industrie agro-alimentaire (…) Ce qui nous tient au Royaume-Uni, ce n’est pas un mariage, c’est une relation sadomasochiste dans le genre «50 nuances de gris» » résume le journal Daily Record.  

« Nul ne les gouvernerait mieux qu’eux-mêmes», à propos de la population écossaise selon Alex Salmond, chef de l’exécutif écossais et chef des indépendantistes écossais.

« YES to an Independent Scotland » est également une page facebook, dediée au souhait d’une Ecosse indépendante, créée le 15 juin 2011 réunissant 62 326 Likes.  

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