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Suspension du procès du parti néonazi grec Aube Dorée

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C’est le plus grand procès tenu en Grèce depuis quarante ans – un procès historique qui s’est ouvert ce lundi matin à Athènes (Grèce) afin de déterminer si le parti néonazi Aube dorée s’apparente à une organisation criminelle. Mais la séance, première d’un marathon juridique qui devrait durer plusieurs mois, a été suspendu deux heures plus tard.

La raison : “Nikos Papavisiliou, l’un des 69 accusés de ce procès, n’avait pas d’avocat” pour assurer sa défense. Pour l’accusation, le partie est une « organisation criminelle » qui, depuis 2008, a déchaîné sa violence contre les étrangers et contre ses opposants politiques. Le crime de direction d’organisation criminelle est puni de vingt ans de prison. Sur son site internet, Aube dorée qualifie ce procès de « vaste complot politique et judiciaire. »

L’offensive judiciaire a été lancée par le ministère public après l’assassinat, le 18 septembre 2013, du rappeur antifasciste Pavlos Fyssas, par un membre d’Aube dorée. Création de milices d’assaut, entraînements paramilitaires, détention illégale d’armes… L’enquête a mis au jour les zones d’ombres du parti. Entré pour la première fois au Parlement en 2012, Aube Dorée est arrivé en troisième position des législatives de janvier remportées par Syriza.

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