Site icon La Revue Internationale

Turquie: le Premier ministre renonce à former une nouvelle coalition

Toujours pas d’accord sur un gouvernement de coalition en Turquie. Comme avec les socialistes du CHP, c’est l’impasse. Le parti nationaliste au Parlement turc a une nouvelle fois refusé lundi une proposition d’alliance, selon Davutoglu, qui a dit ne plus voir de possibilité pour la formation d’un gouvernement de coalition à l’issue des législatives de juin.

L’AKP (ou Parti de la justice et du développement), parti islamo-conservateur au pouvoir en Turquie depuis 2002, a perdu sa majorité gouvernementale après le sérieux revers des élections législatives du 7 juin qui ne lui ont pas permis d’obtenir la majorité absolue et de former un gouvernement seul. Si aucun gouvernement n’a été formé d’ici au 23 août, le Parlement sera dissous et des élections anticipées seront convoquées, dans un contexte politique incertain.

Selon la Constitution, si une majorité se dégage au Parlement en faveur d’élections anticipées, alors un cabinet formé par l’AKP pourra continuer de gouverner jusqu’au scrutin anticipé.
En revanche, si le président Recep Tayyip Erdogan décide lui-même de convoquer un nouveau scrutin, alors c’est un « gouvernement d’élection », composé de représentants de chacun des partis présents au Parlement, qui sera appelé à diriger le pays.

 

Quitter la version mobile