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Législative égyptienne : une formalité pour le président Sissi

Dimanche et ce lundi, la moitié du pays, 14 circonscriptions sur 27, dont Alexandrie, Gizeh ou la Haute-Egypte se sont rendus aux urnes pour élire leur nouveau parlement – soit plus de 27 millions d’électeurs. Force est de constater que pour ce scrutin, il n’y a pas vraiment de suspense, en l’absence de toute opposition.

Quatre ans après la révolution qui a écarté Hosni Moubarak du pouvoir, ce scrutin marque le retour probable à un parlement docile. « Pour tenir des élections parlementaires, il faut qu’une vie politique existe. Mais aujourd’hui, toute opposition est réprimée », déplore Mohamed Nabil, membre du Mouvement du 6 avril, à la pointe de la contestation en 2011, et dont plusieurs dirigeants sont aujourd’hui en prison.

Le seul enjeu de ce scrutin joué d’avance qui s’étale sur un mois et demi sera la participation, selon les experts. Elle permettra de savoir si la grande popularité, le quasi-culte de la personnalité dont jouit Abdel Fattah al-Sissi s’effrite ou non dans un pays dont l’économie est en déliquescence.

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