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L’attentat de Beyrouth : grand oublié dans la réponse à Daesh

L’attaque dans la banlieue sud de Beyrouth, qui a été revendiquée par l’organisation terroriste autoproclamée État islamique (EI/Daech), est la plus meurtrière commise par l’EI au Liban et l’une des plus sanglantes depuis la fin de la guerre civile (1975-1990).

« A nous, on ne crée pas de bouton d’absence de danger sur Facebook », s’indigne le blogueur libanais Joey Ayoub en référence à la fonction activée par le réseau social, dans la foulée des fusillades, qui permet de signaler à ses amis que l’on est en sécurité. « On ne reçoit pas de déclarations de la part des hommes et des femmes les plus puissantes au monde », ajoute-t-il en allusion aux messages de solidarité envoyés par le président américain Barack Obama et de nombreux autres chefs d’Etat.

Le ministre libanais de l’Intérieur, Nohad Machnouk, a annoncé hier l’arrestation de neuf individus en lien avec l’attentat. “Tout le réseau et ses collaborateurs ont été arrêtés en 48 heures”, après les attentats, a ajouté le ministre.

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