Cinq jours après le crash du vol Paris-Le Caire d’EgyptAir, les recherches se poursuivent en Méditerranée pour localiser les enregistreurs de vol , perdues par 3000 mètres de profondeur, qui aideront peut-être à trancher entre l’accident et l’attentat. Ce matin en effet des médecins légistes égyptiens avaient déclaré que les restes humains retrouvés sur les lieux du crash étaient si petits que cela suggèrerait une déflagration à bord de l’appareil alors que celui-ci se trouvait en vol.
Mais aucune trace d’explosif en tant que telle n’a pour l’instant été retrouvée sur les restes humains et le démenti égyptien n’a pas tardé à arriver. Par ailleurs, le directeur égyptien des Services de Navigation aérienne a affirmé que l’appareil de la compagnie Egyptair n’avait effectué aucun changement de trajectoire brutal avant de disparaître des écrans radar, contrairement à ce qu’avait précédemment indiqué les autorités grecques.