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Progression des modérés lors des législatives en Iran

L’alliance de modérés et de réformateurs soutenant le président Hassan Rohani a remporté, vendredi 29 avril, le second tour des élections législatives iraniennes. Elle s’impose comme le groupe le plus large au Parlement, avec 122 sièges, selon les médias d’Etat, devant les ultra-conservateurs (86 élus) et des candidats indépendants formant un troisième ensemble hétérogène (82 sièges).

Pour la première fois de l’histoire du Parlement de la République islamique d’Iran, les religieux sont moins nombreux que les femmes : 17 femmes contre seulement seize religieux, alors qu’on comptait 27 religieux contre seulement 9 femmes dans le Parlement précédent. Mais il faut surtout noter l’évolution depuis les débuts de la Révolution islamique de 1979. L’Assemblée élue juste après la révolution était constituée de plus de 164 religieux.

Les pouvoirs du Parlement sont limités par rapport à d’autres institutions du régime iranien comme le Conseil des gardiens de la Constitution, en partie composé de religieux nommés par le guide suprême, Ali Khamenei. Mais, à un an de l’élection présidentielle à laquelle Hassan Rohani devrait se représenter pour un second mandat de quatre ans, ces résultats n’en représentent pas moins une victoire personnelle pour le président.

Depuis 2013, il a mené une politique de rapprochement avec l’Occident qui a culminé avec la conclusion, en juillet 2015, d’un accord historique sur le programme nucléaire iranien avec les grandes puissances.

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