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Les arrestations se multiplient dans le sillage des attentats d’Istanbul

On en sait plus sur les intentions des kamikazes de l’attaque à l’aéroport d’Istanbul. Les trois hommes un Russe, un Ouzbek et un Kirghiz, comptaient provoquer un carnage encore plus important : ils avaient prévu de prendre en otage des dizaines de voyageurs avant d’actionner leurs explosifs. Ils ont néanmoins été interceptés à l’entrée du terminal par un officier de police qui trouvait leurs manteaux suspects.

Par ailleurs, l’enquête avance vite. 13 personnes avaient été arrêtées dans les journées qui ont suivi l’attaque. Dix-sept suspects, 11 de nationalité russe et six Turcs, ont été inculpés et écroués dans la nuit de lundi à mardi à Istanbul. Selon le quotidien Hürriyet, les trois assaillants avaient loué un appartement dans le quartier de Fatih, en payant une avance d’un an.

Les autorités turques ont pointé l’organisation l’Etat islamique, même si l’organisation djihadiste n’a pas revendiqué l’attaque. Daech, souvent soupçonné dans d’autres attentats, n’en a jamais revendiqué aucun en Turquie. Le faire serait assimilé à une déclaration de guerre contre un État puissant et exposerait Daech à des représailles. Cette particularité met aussi en lumières les relations mouvantes entre l’organisation terroriste et le président turc Recep Tayyip Erdogan qui, au départ, y voyait une opportunité de contenir les revendications kurdes.

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