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Purge en Turquie : les autorités admettent de possibles « erreurs »

Deux hauts responsables turcs ont admis que la purge implacable lancée dans la foulée du putsch du 15 juillet avait pu donner lieu à « des erreurs ». Le Premier ministre Binali Yildrim a lui aussi évoqué la possibilité d’arrestations abusives. Cette véritable chasse aux sorcières avait choqué la communauté internationale.

Ce changement de position est significatif, mais il intervient le grand ménage, notamment contre les ceux qui sont soupçonnés d’être des sympathisants du prédicateur exilé Fethullah Gülen. Cet ennemi du président Erdogan, exilé aux Etats-Unis, est accusé par Ankara d’être à l’origine du coup d’état avorté.

Aussi, certains y voient une manœuvre politique visant à montrer patte blanche après des représailles sans mesure : environ 18 000 personnes font l’objet de poursuites et sont en détention préventive. Et plus de 50 000 Turcs ont été limogés dans l’armée, la justice, l’éducation et les médias

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