Les autorités turques se sont livrées à une nouvelle purge contre des membres des forces de l’ordre soupçonnées d’appartenir au réseau du prédicateur Fethullah Gülen de mercredi 26 avril. 1 120 personnes ont été arrêtées sans autre forme de procès. En outre, 9 103 ont été suspendus pour des liens présumés avec le réseau de. En tout, 7 000 mandats d’arrêt ont été émis contre des policiers dans 81 villes du pays.
Le ministre de l’Intérieur, Süleyman Soylu, a expliqué que ce coup de filet de grande ampleur visait à « nettoyer » les rangs de la police des éléments soupçonnés d’appartenir à la mouvance güléniste qui veut pour construire un « État parallèle ». Cette « structure s’est infiltrée dans notre police et cherche à la contrôler de l’extérieur », a-t-il expliqué. Erdogan en avait fait les responsables du coup d’état visant à le destituer en juillet dernier.
Fethullah Gülen, un prédicateur et ancien proche du régime, vit désormais reclus en Pennsylvanie. Il dément catégoriquement toute implication dans le coup d’Etat manqué de juillet.