Ken Macdonald et Rodney Dixon, deux avocats britanniques, ont remis ce matin au Conseil à Genève un rapport « fournissant des preuves que ces arrestations violaient le droit saoudien et international », « visaient les militants des droits de l’homme, les dissidents politiques et ceux exerçant simplement leur liberté d’expression » et « s’inscrivaient dans une tradition bien établie d’abus commis par les autorités saoudiennes ».
Il se basent sur ce rapport pour demander à l’Assemblée générale des Nations unies d’« examiner d’urgence » la suspension de l’Arabie Saoudite du Conseil des droits de l’homme pour « violations des droits fondamentaux ». Les ONG Amnesty International et Human Rights Watch avaient précédemment elles aussi réclamé la suspension de l’Arabie saoudite du Conseil, estimant que la « crédibilité » de l’institution était en jeu.
La résolution fondatrice du Conseil des droits de l’homme exige en effet que ses membres « respectent les normes les plus élevées en matière de promotion et de protection des droits de l’homme. « La décision de suspension devait être prise en Assemblée générale, aux deux-tiers des membres présents lors du vote.