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Bombardement d’une base syrienne utilisée par l’Iran

Des tirs de missiles ont frappé des « positions militaires » de l’armée syrienne dans les provinces de Hama et d’Alep dans la nuit de dimanche à lundi. L’explosion a été si forte que les capteurs disposés dans la région l’ont prise pour un tremblement de terre.

L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), une ONG basée à Londres, a confirmé ces tirs de missiles. Il a également révélé que « des éléments iraniens » étaient stationnés sur deux des bases militaires visées et qu’au moins 26 personnes auraient été tuées.

Interrogé à la radio israélienne, le ministre israélien chargé des renseignements, Yisrael Katz, a affirmé qu’il « n’était pas au courant de cet événement ». Il a cependant expliqué que « toutes les violences et l’instabilité en Syrie résultent des tentatives de l’Iran de s’implanter militairement dans ce pays », avant de mettre en garde « Israël ne permettra pas l’ouverture d’un front nord en Syrie ».

« L’explosion spectaculaire observée à Hama n’a pas pu être provoquée par les munitions qui ont visé le site. Tout laisse au contraire penser qu’elle a été causée par la présence de nombreux engins balistiques en sous-sol », a souligné Amos Yadlin, ancien chef des renseignements militaires et directeur de l’Institut d’études pour la sécurité nationale.

Peu après, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, en déplacement aux Etats-Unis, a accusé l’Iran de « vouloir avaler un pays l’un après l’autre ». Téhéran « doit être stoppé, son projet de bombes nucléaires doit être stoppé, son agression doit être stoppée » a-t-il affirmé. *

Le chef de la commission des affaires étrangères et de la sécurité nationale du Parlement iranien, Alaeddin Boroujerdi, a accusé l’Etat hébreu d’avoir tiré ces missiles. « L’entité israélienne a révélé, à travers cette attaque, qu’elle était une entité agressive qui doit être confrontée », a-t-il estimé.

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