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Nouveau pacte entre la France et l’Allemagne

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Cinquante-six ans, jour pour jour, après le pacte signé par Konrad Adenauer et Charles de Gaulle au palais de l’Elysée, Angela Merkel et Emmanuel Macron doivent se retrouver à Aix-la-Chapelle, mardi 22 janvier, pour signer un texte destiné à approfondir le traité de l’Elysée de 1963.

Purement symbolique

Pour ceux qui avaient des attentes, le texte est une déception. La députée allemande Franziska Brantner est de ceux-là.

« Le résultat n’est pas du tout à la hauteur. Ce traité est une occasion manquée. Il ne reste quasiment rien sur le social et l’environnement, alors qu’il avait des majorités parlementaires pour cela », déplore cette élue écologiste, qui a fait partie des 18 députés, allemands et français, chargés de réfléchir à la mise à jour du traité de l’Elysée.

Soit le nouveau traité prend acte de pratiques qui existent déjà, soit il contient des mesures essentiellement symboliques, mais dans l’ensemble, tous ces objectifs restent très généraux. Il y est fait mention, par exemple, de « renforcement de la coopération » et de « coordination étroite », des termes qui reflètent davantage le chemin qu’il reste à parcourir, qu’une réelle avancée.

Deux exceptions

Le droit des affaires tout d’abord, avec la mise en place d’une « zone économique franco-allemande dotée de règles communes ». Ici, un rôle central sera joué par une future assemblée parlementaire, commune à l’Assemblée nationale et au Bundestag, et composée de 100 députés français et allemands.

L’autre exception concerne la coopération transfrontalière, avec la création d’un fonds destiné à soutenir diverses initiatives, telles les projets citoyens, le jumelage entre villes, l’apprentissage de la langue de l’autre, ou encore la mobilité des travailleurs et le développement des entreprises dans le pays voisin.

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